Le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, est au centre d’une bataille judiciaire de longue haleine qui soulève des questions cruciales sur la liberté de la presse et les droits de l’homme. Voici un aperçu de la situation actuelle de son procès et des charges qui pèsent contre lui.

Mise à jour : 24 juin 2024

Procès Julian Assange

Dénouement du procès de Julian Assange au 24 juin 2024

Julian Assange, détenu depuis 2019 dans la prison britannique de haute sécurité de Belmarsh a été libéré suite à un accord longuement négocié entre l’Australie, les États-Unis et le Royaume-Uni. Il a accepté de plaider coupable à une seule accusation de « complot pour obtenir et divulguer des informations relevant de la défense nationale« . La peine prévue de 62 mois correspond à la durée de sa détention déjà effectuée. Cet arrangement devrait mettre un terme à une procédure judiciaire qui durait depuis plus de 14 ans.

Situation du procès de Julian Assange au 20 mai 2024

La justice britannique annule l’extradition de Julian ASSANGE aux États-Unis : La cour de justice britannique a refusé les nouvelles demandes d’appel pour les raisons suivantes : l’extradition est incompatible avec le Traité, elle est également incompatible avec l’article 7 de la Convention, elle est incompatible avec le droit à un procès équitable en vertu de l’article 6 de la Convention et enfin elle est incompatible avec les articles 2 et 3 de la Convention.

La justice britannique a accordé une audience en appel à Julian Assange, le fondateur de WikiLeaks, contre son extradition aux États-Unis. Cette décision a été prise le 20 mai 2024, après que le procureur général britannique a déposé un appel contre la décision initiale de la cour de première instance de Londres, qui avait autorisé l’extradition. La cour d’appel britannique a estimé que les États-Unis n’avaient pas fourni suffisamment d’informations sur les conditions de détention de Assange si il était extradé. Les juges ont également souligné que les États-Unis n’avaient pas fourni de garanties suffisantes pour protéger les droits de Monsieur Assange.

Cela signifie que l’affaire de Monsieur Julian paul ASSANGE sera à nouveau examinée par la justice britannique, et que les parties concernées devront fournir de nouvelles informations sur les conditions de détention et les garanties pour les droits de Assange. Il est important de noter que cette décision ne signifie pas que Monsieur Julian Assange sera libéré immédiatement. Il faudra attendre la nouvelle décision de la justice britannique, qui pourrait prendre plusieurs semaines ou mois.

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11 avril 2024

Situation du procès de Monsieur Julian Assange au 11 avril 2024

Le sort de Monsieur Julian Assange reste encore suspens. Pour rappel, le 26 mars 2024, la Haute Cour a demandé aux États-Unis de fournir de nouvelles garanties sur le traitement réservé à Monsieur Assange, comme l’exclusion de la peine de mort et le respect de ses droits constitutionnels, avant d’accorder ou non une ultime audience en appel. En attendant, les organisations de défense des libertés comme Reporters sans frontières (RSF) condamnent fermement toute extradition, la considérant comme un tournant désastreux pour la liberté de la presse. Elles appellent à la libération immédiate d’Assange, poursuivi pour avoir publié des documents classifiés. Son état de santé reste préoccupant après 5 ans d’incarcération à Londres.

7 mars 2024

Situation procès Julian Assange au 07 mars 2024

Julian Assange attend maintenant la décision finale qui interviendra au plus tôt en mars suite à sa dernière tentative d’appel contre une décision d’extradition vers les États-Unis examinée par la Haute Cour britannique les 20 et 21 février 2024. Si cette décision confirme son extradition, il aura une ultime option de recours disponible via la Cour européenne des droits de l’homme.

Des manifestations ont eu lieu en France le 22 février 2024, notamment à Paris et Bordeaux, rassemblant 500 et 300 personnes, afin de marquer leur opposition à l’extradition de Monsieur Assange. Il convient de rappeler que Monsieur Julian Assange est avant tout un journaliste, dont les publications ont joué un rôle majeur dans la révélation de divers scandales, y compris la réalité de la guerre en Irak et les tortures subies à Guantánamo. Ses actions étaient nécessaires pour garantir la transparence et la liberté d’expression. Les observateurs considèrent cet acharnement judiciaire comme une forme de persécution politique visant à intimider les professionnels du secteur de l’information.

Les partisans de Julian Assange soulignent la vulnérabilité du travail des journalistes lorsqu’ils mettent en lumière des vérités embarrassantes pour les gouvernements. Cela illustre les limites imposées à la liberté d’expression et l’importance de préserver la capacité des journalistes à exercer leurs fonctions sans crainte de représailles excessives.

Points clés dans le procès de Julian Assange

Attaquants

  • Les attaquants dans le procès argumentent qu’Assange a enfreint les lois américaines en publiant des informations classifiées.
  • Il affirment que les actions d’Assange ont porté atteinte à la sécurité nationale et mis des vies en danger.
  • Soulignent le passé de Julian Assange lié à une condamnation pour agression sexuelle en Suède et son incarcération actuelle à la prison de Belmarsh à Londres.

Défenseurs

  • Les défenseurs dans ce procès considèrent Julian Assange comme un journaliste qui a exposé des vérités cruciales grâce à son travail avec WikiLeaks.
  • Ils estiment qu’Assange a provoqué des changements significatifs dans les politiques et les pratiques gouvernementales mondiales.
  • Ils insistent sur le fait que la condamnation d’Assange pour agressions sexuelles en Suède était basée sur des preuves faibles et ne devrait pas constituer un motif d’extradition.
  • Emphase sur la liberté d’expression et de la presse, arguant qu’une extradition d’Assange fixerait un précédent dangereux pour les journalistes partout dans le monde.
  • Actualisation de la situation (mars 2024) :

22 février 2024

Évolutions du Procès de Julian Assange

La justice britannique a récemment examiné le refus d’autoriser Julian Assange à faire appel de son extradition vers les États-Unis, une décision initialement approuvée en juin 2022 par le gouvernement britannique de l’époque. Cette audience pourrait être l’une des dernières chances pour Assange de contester son extradition sur le sol britannique. Sa défense envisage déjà de se tourner vers la Cour européenne des droits de l’homme en cas d’échec.

Les affaires judiciaires de Julian Assange ont commencé en 2010 avec des accusations en Suède, qui ont été clôturées en novembre 2019 sans qu’aucune plainte n’ait été déposée. Il a passé un an et demi en résidence surveillée, puis sept années à l’ambassade d’Équateur à Londres, avant d’être arrêté en avril 2019.

Audience pour un dernier recours au Royaume-Uni

La justice britannique va examiner le 20 et 21 février 2024 le refus d’autoriser Julian Assange à faire appel de son extradition vers les États-Unis, qui avait été acceptée en juin 2022 par le gouvernement de Boris Johnson. Si cette tentative échoue, il n’y aura plus de possibilité de faire appel au Royaume-Uni. Son épouse, Stella Assange, a exprimé l’espoir de saisir la Cour européenne des droits de l’homme pour intervenir

Charges du procès

Julian Assange fait face à des accusations graves aux États-Unis, notamment d’espionnage et de conspiration pour piratage informatique, en lien avec la publication de documents militaires et diplomatiques classifiés. Ces charges pourraient lui valoir une peine maximale de 175 ans de prison, selon la législation américaine sur l’espionnage.

Un procès qui soulève des risques pour la liberté de la presse

Amnesty International a réitéré ses préoccupations concernant l’extradition de Julian Assange, soulignant que cela représenterait un risque pour les journalistes d’investigation et la liberté de la presse dans le monde. Si extradé et poursuivi aux États-Unis, cela pourrait créer un précédent dangereux pour les gouvernements ciblant des éditeurs et des journalistes pour la publication de documents confidentiels

Le cas d’Assange reste un sujet de débat international, avec des implications qui dépassent largement les enjeux juridiques individuels pour toucher aux fondements mêmes de la démocratie et de la transparence gouvernementale. Les organisations de défense des droits de l’homme craignent que son extradition ne soit effectuée immédiatement si un jugement défavorable est prononcé, avant même qu’un appel puisse être fait auprès de la Cour européenne des droits de l’homme.

Détention et état de santé de Julian Assange

La santé de Julian Assange, qui est détenu dans la prison de haute sécurité de Belmarsh à Londres depuis près de cinq ans, est une source de préoccupation majeure. Monsieur Julian Assange, qui souffre de problèmes de santé, n’a pas assisté à une audience cruciale sur son extradition.

Contexte judiciaire

Si les recours au Royaume-Uni échouent, la dernière option pour Julian Assange serait de faire appel à la Cour européenne des droits de l’homme. Ces informations mettent en lumière la situation complexe et les enjeux importants liés au cas de Monsieur Julian Assange, tant sur le plan juridique que sur celui des droits de l’homme et de la liberté de la presse.

Si extradé, Julian Assange encourt une peine de 175 ans de prison aux États-Unis pour la publication de documents confidentiels, notamment sur les activités militaires américaines en Irak et en Afghanistan.

Sept membres progressistes du Congrès américain demandent l’abandon des accusations contre Julian Assange dans une lettre adressée au Procureur général Merrick Garland le 11 avril 2023.

Un juge de la Haute Cour britannique examine actuellement l’ultime appel de Julian Assange, après avoir repoussé l’audience initiale en raison de la pandémie de COVID-19. Une décision est attendue bientôt.
Les supporters de Julian Assange continuent de plaider en faveur de sa libération et maintiennent que son extradition porterait atteinte au droit à l’information et aurait des implications pour la liberté de la presse et la liberté d’expression.

Procès : source officielle