Paul Watson libéré après 149 jours de détention au Groenland
Article rédigé le 13 novembre 2024, mise à jour le 17 décembre 2024
Procès Paul Watson
Paul Watson, cofondateur de Sea Shepherd et figure emblématique de la défense des droits des animaux, est au cœur d’un procès qui soulève des questions cruciales sur la justice internationale et la protection de l’environnement. Arrêté en juillet 2024 à Nuuk, au Groenland, Watson fait face à des accusations d’agression et de dommages causés à un navire de chasse japonais lors d’une opération en 2010
Le militant écologiste Paul Watson, fondateur de l’organisation Sea Shepherd, a été libéré ce mardi 17 décembre 2024 des autorités groenlandaises. Cette décision intervient après 149 jours de détention, suite à son arrestation le 21 juillet dernier dans un port du Groenland.
Raison de sa libération : rejet de la demande d’extradition
Le ministre danois de la Justice, Peter Hummelgaard, a rejeté la demande d’extradition formulée par le Japon. Les autorités nippones accusaient Watson d’avoir causé des dommages à un navire baleinier en 2010, notamment par l’utilisation de bombes d’acide butyrique et la destruction d’un filet de pêche.
Résumé de la procédure judiciaire du procès de Paul Watson
- La détention a été prolongée à six reprises
- Quatre recours ont été rejetés avant la décision finale Réaction et perspectives
« Son client allait désormais reprendre son combat pour le respect de la nature ».
Déclaration de l’avocat de Monsieur Paul WATSON : François Zimmeray.
Watson devrait prochainement retourner en France, où il réside depuis environ un an avec sa famille. Cette libération marque un tournant dans l’affaire judiciaire qui opposait le militant écologiste aux autorités japonaises, et relance le débat sur les méthodes d’action de Sea Shepherd dans la lutte contre la pêche illégale.
14 novembre 2024
Procès Paul Watson : La détention de l’écologiste Paul Watson au Groenland prolongée jusqu’au 4 décembre
Le tribunal de Nuuk, capitale du Groenland, a décidé mercredi de prolonger la détention de Paul Watson, militant écologiste et défenseur des baleines, jusqu’au 4 décembre 2024. Cette décision marque la cinquième extension de sa détention depuis son arrestation en juillet dernier.
La prochaine audience concernant la détention de Watson est prévue pour le 2 décembre, coïncidant avec son 74e anniversaire. Ses avocats ont immédiatement fait appel de cette décision de prolongation.
La décision finale concernant l’extradition de Watson repose entre les mains du ministère danois de la Justice, le Groenland étant un territoire autonome du Danemark. Le ministère n’a pas encore annoncé de date pour sa décision.
Les avocats de Watson affirment que la demande d’extradition japonaise repose sur des affirmations fallacieuses et ont tenté de présenter des preuves vidéo au tribunal de Nuuk, sans succès jusqu’à présent. Ils ont également saisi le Rapporteur spécial des Nations unies sur les défenseurs de l’environnement, dénonçant le risque de traitements inhumains dans les prisons japonaises.
Jeudi 24 octobre 2024
Dans une démarche inattendue, Paul Watson, figure emblématique de l’écologie marine actuellement en détention à Nuuk, au Groenland, a sollicité la nationalité française. Cette requête, révélée par son avocat, apparaît comme une stratégie visant à contrer la menace d’extradition vers le Japon qui pèse sur lui.
Cette demande intervient dans un contexte de tensions diplomatiques, alors que le gouvernement français appelle à la libération du militant.
11 octobre 2024
Des charges politisées selon les avocats de la défense
Le Japon a demandé son extradition en raison d’un mandat émis par Interpol, l’accusant d’avoir blessé un membre de l’équipage avec une « bombe puante ». Toutefois, Watson et ses avocats, dont Lars B. B. Højer, soutiennent que ces charges sont exagérées et politisées, visant à le faire taire en raison de ses efforts inlassables pour contrer la chasse à la baleine.
Paul Watson : 4 mois de détention prolongée au Groenland malgré des preuves d’innocence, les avocats dénoncent un procès inéquitable lié à une affaire impliquant le gouvernement japonais.
Depuis son arrestation, Watson a été maintenu en détention pendant plus de quatre mois, avec des prolongations de détention régulièrement accordées par les tribunaux groenlandais. Les avocats de Watson ont tenté d’introduire des preuves démontrant son innocence, mais ces tentatives ont été systématiquement rejetées, ce qui soulève des préoccupations quant à un procès équitable. L’avocat de la partie poursuivante, dont le nom n’a pas été largement publié, représente le gouvernement japonais dans cette affaire.
Les partisans de Watson, y compris des célébrités et des organisations de défense des droits des animaux, affirment que la détention de Watson est non seulement une attaque contre lui, mais aussi un signal alarmant pour tous ceux qui s’opposent à la chasse commerciale des baleines. La situation est perçue comme un exemple de la manière dont les gouvernements peuvent utiliser le système judiciaire pour réprimer la dissidence.
Le cas Watson : une décision danoise aux répercussions mondiales pour les militants écologistes et les défenseurs des droits des animaux.
Alors que la décision d’extrader Watson repose désormais entre les mains du ministère de la Justice danois, la communauté internationale surveille de près cette affaire. Le traitement de Watson pourrait avoir des implications profondes pour les militants écologistes et les défenseurs des droits des animaux à travers le monde. L’extradition de Paul Watson, la communauté internationale observe avec attention la décision du ministère de la Justice danois qui pourrait avoir des conséquences majeures pour les défenseurs de l’environnement.
Ministry of Justice Procedural Law Division Slotsholmsgade 10 1216 COPENHAGEN K Denmark
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